Créer son entreprise éthique & engagée
en s’inspirant de la permaculture
En ce moment, un de mes livres de chevet est le géniallisime livre « Permaculture, le manuel pour un jardin vivant & productif » de Julie Bernier puisque le but est de se créer notre premier potager au printemps. C’est un livre rempli d’informations hyper intéressantes, dont certaines qui peuvent être appliquées à d’autres domaines, dont l’entreprenariat (puisque celui-ci est comme un jardin à cultiver en plantant des graines-idées puis en y prenant soin, et surtout en étant patient·e !).
Et aujourd’hui j’aimerais vous parler de certains des principes qui fondent la permaculture (il y en a une vingtaine en tout, créées par Bill Mollisson et David Holmgre) et qui sont applicables pour la création de votre entreprise éthique et engagée.
Tout le contraire de ça quoi !
1 – Observer et interargir
Ce qui est important à vos débuts, ce sera surtout de vous poser pour réfléchir. Réfléchir à ce qui vous motive pour lancer ce projet : pourquoi vous le faites, ce que vous allez apporter. Votre fameux « Why », votre Ikigai, ou bien tout simplement ce qui vous donne envie de vous lever tous les matins et qui fera que chaque jour sera un jour agréable pour vous (le rêve n’est-ce pas ?!). D’ailleurs, si vous avez du mal à le déterminer, je vous invite à faire un de ces précédents exercices cités (ikigai, Why de Simon Sinek), que j’ai moi-même réalisé et qui m’ont été d’un grand secours.
Dans le milieu du marketing, c’est ce qu’on appelle le positionnement (vous avez peut-être déjà entendu ce mot). On peut résumer cela à choisir sur quel terrain se différencier grâce aux produits et/ou services mis en place. N’ayez donc pas peur d’être dans une niche (enfin pas trop non plus, car sinon vous pourrez ne toucher qu’une ou deux personnes).
Vous allez devoir aussi observer ce qui vous entoure à une plus grande échelle, soit en analysant ce que peut faire vos concurrents directs (ceux qui sont sur le même marché que vous) ou alors vos concurrents indirects (ceux qui ont la même cible que vous, mais ne vendent pas le même produit/service).
Cela vous permettra de vous faire une idée de ce qui se fait sur le marché, et de savoir si ce que vous avez en tête est réalisable et assez intéressant pour la cible que vous avez en tête.
2 – Collecter et stocker l’énergie
À ce niveau-ci, je vous parle surtout de votre énergie à vous.
Votre énergie est précieuse, car même s’il est important de séparer votre business de votre vie personnelle, il y a tout de même un lien fort qui les unis. C’est pourquoi vous devez prendre soin de vous et vous accorder des moments de pause pour recharger vos batteries et mieux avancer.
Il est en effet tentant, surtout aux débuts, de travailler des heures d’affilées sur votre projet pour qu’il soit viable le plus tôt possible et le mieux possible. Mais cette façon n’est, à mon sens pas tenable, puisque vous allez vite vous essouffler. Dites vous que c’est comme un marathon et qu’il faut tenir la distance ; et non être dans les premiers dès le début.
J’ai aussi envie de vous parler de l’énergie extérieure qui vont vous êtes grandement utile ! Ces petites pépites que vous trouverez sur votre chemin.
Ce sont les ressources que vous pourrez trouver auprès de professionnels, dont les compétences vous aideront à faire ‘décoller’ votre business. J’entend par là, les coachs en social média, les pro de la communication (story telleur, graphiste, community manager), les coaches business, etc…
Vous trouverez dans leur contenu des astuces avec le contenu gratuit, mais aussi des accompagnements personnalisés.
3 – Créer une production
La c’est le concret !
Cela va comprendre :
- la production de contenus gratuits, que vous pouvez partager sur les réseaux sociaux par exemple, et qui vont attirer et informer votre cible sur vos compétences ;
- mais aussi, et surtout, la production de vos offres et services qui vendront répondre à la demande de votre cible et du marché dans lequel vous vous êtes installé·e.
Ces productions, vont vous permettre à terme d’avoir une autonomie à tous les niveaux, et c’est ce que nous cherchons toutes et tous ! Et c’est là que nous rentrons dans le cercle vertueux, car ces bons retours vont vous amener une bonne dynamique et davantage d’énergie pour continuer de produire des contenus de qualité.
4 – Appliquer l’auto-régulation et accepter les rétroactions
Ces points sont un peu plus douloureux que les précédents puisqu’en parlant de ‘rétroactions’, nous parlons ici de résultats qui seront décevants pour vous, car pas à la hauteur de ce que vous attendiez. Mais cela fait partie du processus, et il ne faut pas rester bloquer dessus, mais au contraire essayer de comprendre ce qui a causer ce résultat ’négatif’ et comment vous pourrez vous améliorer. C’est une sacrée étape puisque parfois nous ne voyons pas où est le problème…
En ce qui concerne l’autonomie, c’est ce que vous devez chercher à atteindre en partie, mais qui ne se fait pas du jour au lendemain.
L’idée est de rentrer dans une certaine routine qui vous sera agréable : en ayant un planning éditorial qui vous guidera dans vos posts, avec des documents officiels déjà établis où il n’y a que certaines informations à changer, en ayant travailler l’expérience client·e pour qu’elle se passe au mieux, etc…
Ce sont tous ces petits points qui fait en amont, vous feront gagner du temps par la suite et amélioreront votre autonomie.
5 – Utiliser & valoriser les ressources et les services renouvelables
Les ressources qui vont être renouvelables viennent de vous, mais peuvent aussi venir de personnes extérieures.
Par exemple, celles qui viennent de vous directement, peuvent être une idée de contenus que vous déclinerais ensuite en plusieurs posts, en un article de blog, en un podcast, en une newsletter, etc…. Une idée peut être utilisée de plusieurs façons et donc être renouvelable, car vous lui donnez une autre forme d’existence.
L’exemple même d’une ressource renouvelable extérieure, va être de faire appel à un·e professionnel·le dont ce n’est pas de votre domaine (exemple cité plus haut, une coach en social média) et dont vous aller revenir plusieurs fois vers elle et faire de nouveau appel à ses services qui vous auront été utiles une fois.
Cela peut aussi être lié à un manque de temps, vous préférer donc déléguer une partie de votre activité, comme par exemple la création et le fait de gérer les posts et les interactions sur vos différents réseaux sociaux en déléguant cela à un·e community manageuse-manager.
6 – Ne pas produire de déchets, et recycler
Je vous en avais parlé dans mon précédent article, juste ici, des différentes astuces écoresponsables que vous pouvez utiliser dans votre milieu professionnel.
Une des plus importantes, et qui me tient à cœur, est de tendre vers le zéro-déchet & un de ces principes, parmi les 5 R, est de recycler. Dès que votre appareil électronique est en fin de vie ou trop compliqué à réparer, vous pouvez le donner pour que les pièces soient ré-utiliser dans un autre appareil. Et ensuite, reprendre un appareil de seconde main qui aura été remis à neuf, autre principe, un des 5 R : ré-utiliser.
7 – Intégrer plutôt que séparer
C’est un des principes le plus connu puisqu’il consiste à placer différents végétaux les uns à côtés des autres pour que chacun apporte son bénéfice à l’autre.
Et cela est totalement applicable pour vous aussi ! Vous n’avez pas les compétences, ni le temps, pour tout faire, il est donc important de savoir déléguer à des personnes qui ont plus de compétences que vous dans ce domaine et dont c’est le métier de s’occuper de cette partie de votre travail.
Vous entourez d’une belle équipe dont les compétences sont complémentaires vous aidera, mais aidera aussi vos clients puisque vous pourrez répondre à leurs problématiques d’une façon plus complète.
8 – Utiliser des solutions à petite échelle et avec patience
Un légume ne poussera pas en seulement quelques jours, il vous faudra aussi être patient·e pour que votre projet prenne l’ampleur dont vous avez envie.
9 – Utiliser le changement et y réagir de manière créative
Ce principe a été d’autant plus vrai, ces derniers temps suite à la crise que nous avons connu et qui a redistribué de nombreuses cartes.
De nombreuses personnes ont dû se ré-inventer en changeant de travail, ou en proposant d’autres services/produits. Et c’est d’ailleurs ce qui détermine quelqu’un·e qui est fai·te pour l’entreprenariat : celle ou celui qui saura rebondir. Si vous ne pouvez ni contrôler, ni influencer ce facteur, alors il va falloir faire preuve de souplesse, tel un roseau, pour vous y faire et trouver une autre façon de durer.
Si vous souhaitez commencer à mettre tout cela en pratique, je vous ai créée 5 cahiers d’exercices, totalement gratuits, qui vous permettront d’avancer concrètement pas à pas dans la réalisation de votre beau projet.
C’est juste ici !